Compte rendu des 6h de Loury 2013

Et oui, on a remis ça ! Après avoir gouté aux joies de la course lors des 6h de Montluçon en avril dernier, on avait hâte de renouveler l’expérience, et si possible en étant un peu mieux préparé.

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PS: comme d’hab si vous ne voulez pas vous taper tout le blabla, rendez-vous direct en bas de page pour les vidéos 😉

Pour cette étape du Challenge du centre (ou « challenge des 6h »), on a réussi à réunir 2 équipes complètes, à croire que notre récit de la 1ère course a vraiment donné envie à toute la bande d’y participer.

Cette fois-ci on était mieux préparé, c’est l’avantage d’une course en fin d’été pour laquelle on bénéficie de tous nos kilomètres parcourus en rando estivale. Sans compter les précieux conseils distillés par nos amis Piranhas qu’on a eu le plaisir de côtoyer sur le circuit de cette étape.

L’arrangement des 2 équipes s’est fait assez naturellement, sur 10 participants nous étions 5 à avoir investi dans des « grandes roues » et a s’être entrainé un peu plus souvent. On avait donc « Les truites », composées de Benoit, Jérôme, Séverine, Roméo et moi. La même équipe qu’à Montluçon, à l’exception de Roméo qui prend la place de Julie. Et « Les truites cool » composées des nouveaux, avec Isa, Sylvie, Laurent, Mégane et Julie (qui change d’équipe tout en étant promue chef d’équipe).

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Malgré tout ce petit monde, l’organisation était bien ficelée et l’on n’a rencontré aucune mauvaise surprise. Finalement, le plus dur a été de se lever à 5h00, et en ayant peu dormi pour la plupart d’entre nous, pour une course qui commence à 10h … Et oui cette fois-ci on a pu faire un tour de chauffe 😉

 

plan

Comme prévu, le circuit s’est révélé être bien plus difficile qu’à Montluçon (bon en même temps). Des petites montées bien cassantes (2 et 4) et une longue portion en pente très douce (3). Un sol assez mauvais, grain épais, plaque d’égouts, passages piétons, raccord, pavés … et souvent dans les montées, histoire de rendre ça encore plus drôle -_-. Sans oublier, un sol qui était humide en début de course à cause de la pluie matinale, mais heureusement le soleil est arrivé dès le départ, ce qui a vite amélioré la situation.

En vrac

-Pas de pénalité pour l’oubli de casque cette fois-ci, il faut dire que du coup on ne l’a pas beaucoup retiré, trop peur que ça se reproduise.
-Un relais qui tombe entre Isa et Sylvie
-Un tour « gratuit » pour les piranhas dus à l’oubli du transpondeur de Gwen
-Pas de chutes 🙂
-2 tonnes et demie de nourriture, dont la moitié n’a pas été consommée, comme prévu 🙂

L’imprévu qui fâche

rectif

On a visiblement joué de malchance lors de cette course car il semblerait que le transpondeur de Benoit ai eu quelques ratées, ce qui nous fait perdre 2 tours non comptabilisés alors que nous avions fait toutes les vérifications nécessaires (transpondeur bien placé, essais sous le portique). Et évidement comme l’électronique a visiblement toujours raison, impossible de nous remettre ces 2 tours juste sur notre « bonne foie » d’amateurs. Bref passons …

Mes impressions (Julien)

Pour cette 2ème course, j’étais bien moins anxieux. Moins de questions, moins de pression, mais toujours l’impatience de rependre le relais pour monter sur la piste. Le départ se fait tranquillement, et malgré une route glissante et étroite, je remonte doucement en me faufilant. Mes GT100 se font oublier, ça avance presque tout seul … même si en fin de course le constat était bien différent, la fatigue s’installe et les petites côtes deviennent un vrai supplice. J’ai parfois l’impression de « marcher » au lieu de rouler dans celle du virage juste avant le portique, mais on tente quand même de garder le cap pour donner le relais efficacement.

La longueur du circuit plus le fait qu’il n’y avait pas trop d’équipes engagées (99) a rendu la prise d’aspiration très compliquée. Pas moyen de trouver des patineurs ayant un rythme similaire au mien. C’est juste dans la dernière heure que j’ai enfin trouvé des patineurs avec qui rouler, dont un collègue qui lui aussi roulait en Seba à longue platine (Seba FR1 bleu custom) … nickel je fais quasiment mon meilleur chrono alors qu’on approche de la fin des 6h ! J’ai aussi raté une belle occasion en refusant de me mettre dans l’aspiration de 2 filles (Tutu et mollets peints), je les ai dépassées dans la 1ère ligne droite et elles m’ont carrément laissé sur place dans la descente et je n’ai jamais réussi à les rattraper … dur dur (c’était pourtant mon meilleur temps) ! Bien joué les filles ! Et puis arrive le dernier tour, que j’avais planifié de faire « à la cool » car les crampes n’étaient pas loin … sauf que j’ai pris mon relais à 5min pile avant 16h, sachant que je tournais en 5:20 et qu’on avait un peu de rab parce que le départ c’est fait un peu en retard … et bien j’ai finalement forcé comme un poney pour pouvoir passer un relais de mieux. Là ça m’a vraiment rincé, mais c’est tellement bon de se défoncer en étant juste sur le fil du rasoir !

Les impressions d’Isa

Trop pressée de recommencer ! J’ai adoré les frissons de plaisir que j’ai eu à chaque fois que je prenais le relais. C’est un truc de dingue et très kiffant ! Cet esprit d’équipe, car tu roules pour toi, mais aussi pour les autres. D’ailleurs les encouragements des équipiers sont super motivants quand tu es dans la galère en arrivant dans la zone de relais juste après la côte. Pour mon 1er relais j’étais complètement stressée, le cœur qui palpitait et les jambes tétanisées. J’ai d’ailleurs « écrasé » la main de Séverine qui tentait de me rassurer en attendant mon tour. Le point culminant a été le moment où je me suis mise sur la piste pour la première fois et que je voyais Laurent arriver pour me donner le relais, c’était maintenant que tout allait commencer. À chaque tour lorsque j’arrivai en bas de la pente je me disais que c’était bientôt fini, mais que ça allait bientôt piquer, car la zone de relais arrivait. Sur un tour j’étais tellement « la tète dans le guidon » que j’ai roulé en tenant le relais tout raide au lieu de le mettre à mon poignet. J’ai d’ailleurs l’impression d’avoir patiné différemment qu’à mon habitude, peut-être à cause des patins neufs, ou à cause de l’adrénaline. Et même si c’est pour le « fun », j’étais très impatiente d’avoir les résultats détaillés, on se prend vite au jeu. En bref, j’ai adoré, ça fait l’effet d’une drogue et l’on redemande très vite !

Les impressions de Benoit

Comme la première fois, cette expérience a été géniale. Être à 2 équipes de très bons amis a été vraiment excellent. J’en retiens une solidarité sans faille qui nous lie tous les uns aux autres. Ça n’a pas de prix (et pour le reste, il y a EuroCard Mastercard !)

Se dépasser pour soi, mais aussi et surtout pour toute une équipe, pour des amis c’est le must ! On y va avant tout pour se faire plaisir; on se prend au jeu à chaque tour qui passe et au final on devient des compétiteurs ! ^^

Personnellement, les premiers tours se font en donnant déjà le maximum ou pas loin. On se dit de gérer, de s’économiser, mais ce n’est pas possible, une fois en piste c’est la course, il faut libérer les chevaux ! Le chrono tourne !!
La première moitié de la compétition arrive et là on se dit que c’est que la moitié… mais l’ambiance autour et la confiance des amis fait qu’on ne peut pas lâcher et on y retourne. Chaque fois on donne tout !
Je rentre de chacun de mes tours de piste lessivé, le souffle coupé mais heureux !

Les 2-3 derniers tours sont pour moi les plus difficiles (comme pour beaucoup je pense !). Chaque départ représente une épreuve, j’ai les jambes qui sont tels des poteaux de béton, raide ! La prise d’élan est compliquée, mais je tiens, je force… et ça tient jusque dans les derniers mètres avant le portique de l’arrivée en côte et là les jambes quasi tétanisées n’en peuvent plus et se mettent à trembler rendant le patinage très aléatoire… Un seul objectif, passer le relais !

Tout le monde s’est super bien défendu et à contribuer à la réussite de cette journée.
Les individualités sont toutes passées au second plan laissant la place au collectif, à l’équipe ! Ça c’est bon !

Dommage que mon transpondeur qui n’a fonctionné que 10 tours sur 12 (sans avoir bougé de ma cheville droite durant les 6 H je le répète !!) est venu ternir un peu la fête le lendemain des festivités !

On repart quand ?

Les impressions de Roméo

Il est vrai que le parcours n’était pas évident, mais je ne peux pas comparer, c’était mon premier… ce qui est sur, c’est que j’en ai vraiment chi.. 😉 .. Dés le premier tour, les premiers instants, la première attente… mes jambes flageolaient, mon ventre était complétement retourné, et mon rythme cardiaque s’accélérait ….. je me disais que ça allait passer et s’estomper dans les premiers tours, mais non….. au départ de la course, j’étais paniqué et toutes ces sensations étaient logique finalement, mais au fur et à mesure des courses et des relais, la fatigue s’installe très rapidement (pour ma part)… et deux objectifs qui revenaient sans cesse et de plus en plus vite (comme les relais d’ailleurs), ne pas pénaliser les coéquipiers par une mauvaise performance, et surtout d’essayer de maintenir la cadence du départ…. ce que je savais perdu d’avance vu le mal que me donnait les premiers tours…

Mais n’allez pas imaginer en lisant ces quelques mots que cette expérience m’a déplu, au contraire… j’ai passé une journée sensationnelle, à poser sans cesse cette même question, à mes coéquipiers qui rentraient de leurs relais (alors?)… pour savoir le temps qu’ils avaient mis sur le tour, afin de comparer et de me motiver à en faire autant… (et oui…on est des compétiteurs 😉 )

Fier aussi de voir tous mes amis, réuni pour le même combat, cette solidarité qui réchauffe, fier de mes enfants qui étaient là…. l’une qui concourait à nos cotés, et l’autre qui l’observait, patiemment …bien sagement, les yeux plein d’étoile à regarder ses amis, nos amis, à donner le meilleur d’eux même… Et logiquement, une minute d’émotion est venu m’envahir en regardant mes deux enfants partager ma passion…j’aurais pu passer inaperçu, si ma fille n’avait pas eu la bonne idée d’hurler : « Papa? Tu pleurs? » hihihi

Une journée extraordinaire, passé avec des amis adorables… merci à vous tous… Et vivement la prochaine!!! 😉

Les résultats détaillés

(La dernière donnée c’est le meilleur tour avec sa moyenne)

Les truites (5ème en cat VEX), avec le défaut de comptage:

Total d'équipe: 60t - 145.75km - 24km/h
Julien: 13t - 31.54km - 27.63km/h - 05:10 (28.4km/h)
Jérôme: 13t - 31.59km - 26.44km/h - 05:16 (27.85km/h)
Benoit: 10t - 24,3km - 23.75km/h - 05:51 (25km/h)
Séverine: 12t - 29.16km - 19km/h - 06:21 (23.1km/h)
Roméo: 12t - 29.16km - 24.75km/h - 05:35 (26.27km/h)

Et sans le bug de comptage (4ème en cat VEX), sur un base d’un temps moyen au tour à 6:08 pour Benoit:

Total d'équipe: 62t - 150.61km - 24.8km/h
Julien: 13t - 31.54km - 27.63km/h - 05:10 (28.4km/h)
Jérôme: 13t - 31.59km - 26.44km/h - 05:16 (27.85km/h)
Benoit: 12t - 29.16km - 23.75km/h - 05:51 (25km/h)
Séverine: 12t - 29.16km - 22.1km/h - 06:21 (23.1km/h)
Roméo: 12t - 29.16km - 24.75km/h - 05:35 (26.27km/h)

Les truites cool (13ème en cat SNX):

Total d'équipe: 50t - 121.45km - 20.11km/h
Julie: 10t - 24.25km - 20.42km/h - 06:58 (21.1km/h)
Laurent: 10t - 24.3km - 22.8km/h - 06:09 (23.85km/h)
Sylvie: 10t - 24.3km - 19.57km/h - 07:08 (20.56km/h)
Isa: 10t - 24.3km - 19.52km/h - 07:14 (20.3km/h)
Megane: 10t - 24.3km - 18.75km/h - 07:25 (19.8km/h)

Les piranhas (3ème en cat FMX):

Total d'équipe: 58t - 140.89km - 23.15km/h
Christophe: 12t - 29.16km - 22.2km/h - 05:34 (26.35km/h)
Gwen: 16t - 38.88km - 25km/h - 05:22 (27.33km/h)
Nat: 16t - 38.83km - 22km/h - 05:45 (25.5km/h)
Jim: 14t - 34km - 23.4km/h - 05:50 (25.14km/h)

Les vidéos

Le best of

Comparaison de différents temps synchronisé en mosaïque

Autre Best Of par Laurent

Le tour de départ

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3 réponses à Compte rendu des 6h de Loury 2013

  1. Benoît dit :

    Très bon résumé que je partage intégralement !

    Comme la première fois, cette expérience a été géniale. Être à 2 équipes de très bons amis a été vraiment excellent. J’en retiens une solidarité sans faille qui nous lie tous les uns aux autres. Ça n’a pas de prix (et pour le reste, il y a EuroCard Mastercard !)

    Se dépasser pour soi, mais aussi et surtout pour toute une équipe, pour des amis c’est le must ! On y va avant tout pour se faire plaisir; on se prend au jeu a chaque tour qui passe et au final on devient des compétiteurs ! ^^

    Personnellement, les premiers tours se font en donnant déjà le maximum ou pas loin. On se dit de gérer, de s’économiser, mais ce n’est pas possible, une fois en piste c’est la course, il faut libérer les chevaux ! Le chrono tourne !!
    La première moitié de la compétition arrive et là on se dit que c’est que la moitié… mais l’ambiance autour et la confiance des amis fait qu’on ne peut pas lâcher et on y retourne. Chaque fois on donne tout !
    Je rentre de chacun de mes tours de piste lessivé, le souffle coupé mais heureux !

    Les 2-3 derniers tours sont pour moi les plus difficiles (comme pour beaucoup je pense !). Chaque départ représente une épreuve, j’ai les jambes qui sont tels des poteaux de béton, raide ! La prise d’élan est compliquée, mais je tiens, je force… et ça tient jusque dans les derniers mètres avant le portique de l’arrivée en côte et là les jambes quasi tétanisées n’en peuvent plus et se mettent à trembler rendant le patinage très aléatoire… Un seul objectif, passer le relais !

    Tout le monde s’est super bien défendu et à contribuer à la réussite de cette journée.
    Les individualités sont toutes passées au second plan laissant la place au collectif, à l’équipe ! Ça c’est bon !

    Dommage que mon transpondeur qui n’a fonctionné que 10 tours sur 12 (sans avoir bougé de ma cheville droite durant les 6 H je le répète !!) est venu ternir un peu la fête le lendemain des festivités !

    On repart quand ?

  2. roro dit :

    Il est vrai que le parcourt n’était pas évident, mais je ne peux pas comparer, c’était mon premier… ce qui est sur, c’est que j’en ai vraiment chi.. 😉 .. Dés le premier tour, les premiers instants, la première attente… mes jambes flageolaient, mon ventre était complétement retourné, et mon rythme cardiaque s’accélérait ….. je me disais que ca allait passer et s’estomper dans les premiers tour, mais non….. au dépars de la course, j’étais paniqué et toutes ces sensation était logique finalement, mais au fur et a mesure des courses et des relais, la fatigue s’installe tres rapidement (pour ma part)… et deux objectif qui revenait sans cesse et de plus en plus vite(comme les relais d’ailleurs) , ne pas pénaliser les coéquipiers par une mauvaise performance, et surtout d’essayer de maintenir la cadence du dépars….ce que je savais perdu d’avance vu le mal que me donnait les premiers tours…
    Mais n’allez pas imaginer en lisant ces quelques mots que cette expérience m’a déplu, au contraire… j’ai passé une journée sensationnel, a poser sans cesse cette meme question, a mes coéquipiers qui rentraient de leurs relais( alors?)….pour savoir le temps qu’ils avait mis sur le tour , afin de comparer et de me motivé a en faire autant… ( et oui…on est des compétiteurs 😉 )
    Fier aussi de voir tous mes amis, réuni pour le meme combat, cette solidarité qui réchauffe, fier de mes enfants qui étaient là…. l’une qui concourait a nos coté, et l’autre qui l’observait, patiemment …bien sagement, les yeux plein d’étoile a regarder ses amis, nos amis, a donner le meilleur d’eux meme…Et logiquement, une minute d’émotion est venu m’envahir en regardant mes deux enfants partager ma passion…j’aurais pu passer inaperçue, si ma fille n’avait pas eu la bonne idée d’hurler … » papa? tu pleur? hihihi
    Une journée extraordinaire, passé avec des amis adorables…..merci a vous tous…. Et vivement la prochaine!!! 😉

  3. Herbert dit :

    Vraiment un bon résumé qui donne envie
    Si j’habitai chateauroux je serai parmi vous

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